A l'intérieur du fonds familial très riche de 81 cartons, une concerne l'imprimerie Bridel (en particulier Georges Victor, 1818-1889, imprimeur et éditeur) : travaux exécutés, correspondance, catalogues, épreuves, historiques (50ème), livres ayant appartenu à Georges-Victor Bridel, sommaire, liste de documents.
Comprend les registres d'inventaire de la maison Francillon; des registres de comptes-courants; un cahier de titres; des livres de caisse; des Grand-Livres de l'entreprise; des prix courants des fers et de ménage; le journal de la maison de fers Colomb à Vevey.
Volumes non détaillés.
Documents de diverses natures, liés aux divers mandats de Pierre Bataillard, Musée international de l'horlogerie, La Chaux-de-Fonds, 1973; Maison du blé et du pain, Echallens, 1986; Musée historique du Vieux-Montreux, 1988: Exposition nationale suisse à Lausanne de 1964 ; Exposition internationale de la Croix-Rouge de Genève en 1963; Exposition universelle de Montréal de 1968 ; Musée de la vigne et du vin, à Aigle ; Musée du cheval à La Sarraz : (plans, contrats, devis, comptes, rapports, correspondance, procès-verbaux, pièces comptables, photographies). Affiches politiques, étiquettes, calendriers, campagnes publicitaires, prospectus, élections et votations. Comprend un lot de documents qui ne proviennent pas de la production de Pierre Bataillard : plans de la villa Mon Repos, à Genève, dessinés par H. Choiy, 1909- 1954.
Correspondance, comptes, plans, dossiers de travaux, photographies.
Le fonds PP 886 contient 149 mètres linéaires de dossiers de photographies relatifs en principe au canton de Vaud et provenant du service de documentation image de la société Edipresse Publications SA, éditrice notamment des principaux quotidiens paraissant dans le canton de Vaud, 24 heures (précédemment Feuille d'avis de Lausanne) et Le matin (précédemment Tribune de Lausanne, puis Tribune de Lausanne-le Matin, puis Tribune-le Matin). Il s'agit en grande majorité de tirages positifs noir-blanc, avec également des diapositives couleur et des négatifs noir-blanc, très exceptionnellement des tirages positifs couleur. La plupart de ces images ont été réalisées entre 1960 et 1998, un petit nombre à des dates inconnues, dès 1950 environ. Les dossiers mêlent en général des photographies de divers auteurs, deux séries rassemblant exclusivement des oeuvres de Jean-Pierre Grisel. Les thèmes des dossiers sont essentiellement les suivants : - personnalités de la politique (du conseiller fédéral au militant de base), de l'économie (dirigeants d'entreprises, syndicalistes, inventeurs, etc.), de l'administration (cadres supérieurs en général), des médias, du monde culturel (écrivains, auteurs, cinéastes, acteurs, sculpteurs, peintres, danseurs, musiciens, chanteurs, directeurs de choeurs, etc.), de l'enseignement, du sport, etc. - professions (portraits de professionnels, reportages sur des métiers) - entreprises et institutions - géographie (principalement par communes) - thèmes (nature, société, etc.) - événements (célébrations, faits divers marquants, etc.). Ces dossiers rassemblent donc une iconographie d'une immense richesse sur pratiquement tous les aspects de la vie vaudoise pendant la seconde moitié du 20e siècle. Le nombre total de photographies contenues dans le fonds peut être estimée très sommairement à 200'000 environ. Le fonds PP 886 contient également le fichier qui permettait l'accès à ces dossiers, ainsi qu'à ceux de même nature mais concernant lereste de la Suisse ou l'étranger qui figuraient également dans l'ensemble d'origine mais qui n'ont pas pu être pris en charge par les Archives cantonales vaudoises et qui ont été pour la plupart éliminés (le fonds PP 886 représente moins de 20 % du total du fonds d'origine). La seconde donation contient les documents et les imprimés suivants qui occupent 144,20 mètres linéaires : Livre des abonnements à la feuille d'avis de Lausanne (1830-1875). Feuille des avis de Lausanne, avec des lacunes avant 1800 (1762-1972), puis 24heures (1973-2007). Le Nouveau Quotidien (1991-1997); Affiches et affichettes du Nouveau Quotidien, 1994-1997; Magazine du Nouveau Quotidien, 1996-1997; L'Estafette (1865-1909); La Tribune de Lausanne (1983-1988); Le Matin (1988-2007); Tribune dimanche (1966-1985). Lectures du Dimanche. Supplément hebdomadaire à la Feuille d'avis de Lausanne; Livre d'or de la souscription pour les victimes des avalanches ouverte dans nos colonnes par la Feuille d'avis de Lausanne,1951; Pour les écolesd'Agadir. Livre de la collecte organisée par les écoliers vaudois et de la souscription ouverte par la Feuille d'avis de Lausanne et La Tribune de Lausanne, 1960; 24heures, la Boussole, 1994-1995; Affiches et affichettes de 24heures 1994-2007; Affiches et affichettes du Matin, 1994-2007. Quatrième donation, le 18 février 2010, contenant les volumes reliés des exemplaires et des manchettes des quotidiens "Le Matin" et 24 Heures" de janvier à décembre 2009 occupant 1.55 mètre linéaire. Cinquième donation, le 28 avril 2011, similaire à celle du 18 février 2010, avec en plus l'Edition La Côte, janvier 2005-juin 2008, occupant 3,75 mètres linéaires.
Comprend des actes notariés, des litiges, ainsi que de la correspondance retraçant les origines de la Maison Rémy, Francillon, Allamand & Cie.
Historique de l'atelier de photographie de Thierry Froidevaux (1968-2008). Recueil d'images des travaux réalisés (2004). Déclarations fiscales (1968-1996). Factures clients, factures payées (1968-1999). Correspondance (1975). Photographies sur papier et diapositives réalisées pour divers clients tels que Nestlé, les éditions Rencontre, la Banque Cantonale Vaudoise, Posso, Roth et Sauter et bien d'autres (1968-1995). Epreuves couleur sur papier, aluminium et film, en collaboration avec l'Atelier Winfried Geymeier graphic design communication & prepress (2005-2008). Panorama de Lausanne (1975). Photographies de l'atelier de Thierry Froidevaux (2008). Les factures de Thierry Froidevaux, prises dans leur globalité, sont un bon témoignage de l'évolution de la photographie au cours du siècle dernier, accélérée par l'introduction de l'informatique et de la numérisation dans les années 1990. Les techniques anciennes (photographie argentique) utilisées par le photographe dans la première moitié de sa carrière, ont laissé peu à peu place à la photographie numérique. Ceci induitun changement radical du matériel utilisé, incluant l'achat d'ordinateurs et d'accessoires informatiques (imprimantes, scanner, logiciels, etc.), ainsi que l'achat d'appareils photographiques numériques. Ces éléments se retrouvent dans les factures.
Le fonds est composé principalement de la série très complète de 1951 à 2006 (PP 875/6-28) de procès-verbaux et de lettres circulaires, le tout classé par année. A côté de cela, il faut relever la présence des listes annuelles de membres (PP 875/4) aussi très nombreuses, ainsi que de la correspondance, qui justement s'y rapporte, tenue par la Commission chargée des nouvelles candidatures (PP 587/5). De plus, trois autres objets intéressants ont été mis en évidence lors de l'inventaire, il s'agit du classeur contenant les documents les plus importants pour l'organisation et l'histoire du Groupement (PP 875/3), une liste à jour de toutes les réunions du Groupement depuis sa création (PP 875/2 qui a permis de détailler aisément le contenu des classeurs) et enfin un petit texte de présentation (PP 875/1). Ce fonds est d'un grand intérêt, car il apporte des informations précieuses sur les nombreuses entreprises romandes visitées par le groupement. On doit pourtant admettre que si la forme des procès-verbaux des visites d'entreprise est très stable au travers des années sans être toutefois très fournie (ils sont le plupart du temps courts, de 2 à 3 pages); par contre, la documentation sur l'entreprise est, elle, très inégale. Du rapide survol du matériel conservé dans la série des procès-verbaux, on peut déduire que dans les vingt-cinq premières années, de 1951 à 1975, les classeurs ne contiennent stricto senso que les procès-verbaux de visites et ceux des discussions. C'est une réalité seulement à partir de 1975 que la correspondance est petit à petit adjointe ainsi que de la documentation sur les entreprises. Par la suite soit à partir des années 1980, la présence de la correspondance se renforce (avec aussi l'apparition des cartes de visites des gens rencontrés) mais qu'elle tendra à nouveau à disparaître à partir de 1998, ce qui sera complètement le cas à partir de l'an 2000. Pour la conservation de la documentation, au contraire, c'est dès 1998 environ qu'elle devient vraiment systématique (exception faite de l'année 2001 qui n'est documentée que pour trois visites). On doit enfin relever l'existence des comptes annuels du Groupement accolés aux procès-verbaux entre 1967 et 1980, ainsi que l'absence de comptes rendus de visite entre août 1997 et novembre 1998. Toutes ces évolutions suivent en partie les changements à la présidence du Groupement.
L'intérêt de ce fonds réside dans sa composante financière (journal des comptes, factures clients et fournisseurs, livres de caisses), ses dossiers généraux et dans sa collection d'imprimés qui témoignent de l'évolution des techniques d'impression dans la seconde moitié du XXe siècle, livres de caisse). Outre les documents concernant directement son entreprise, André Groux a déposé les dessins originaux du graphiste Luigi Tondini, remis par ce dernier peu avant sa mort, en 1978. Ces dessins à l'encre de Chine, effectués pour le compte de l'entreprise Meystre Papiers peints à Bienne, Lausanne et Sion, ont paru quotidiennement dans la Feuille d'Avis de Lausanne entre 1969 et 1977. D'autres esquisses et dessins publicitaires présents dans ce fonds n'ont pas tous été confiés pour impression à l'entreprise Groux. Mentionnons particulièrement la présence de quelques dessins originaux du P.-O. [Pierre-Olivier] Bassin, conseiller publicitaire à Lausanne, vers 1970.
Le fonds est divisé en cinq sous-fonds : généralités, registres, dossiers d'affaires, marketing et bibliothèque. Le premier sous-fonds comporte deux plaquettes historiques, les statuts, les concessions obtenues, de la correspondance et des journaux de l'entreprise. Le deuxième comprend de nombreux registres et classeurs de polices d'assurances (vie, accident, responsabilité civile, voiture) de procès-verbaux, de rapports annuels, de comptes et de statistiques. Le troisième est constitué de dossiers d'affaires, pour la plupart des traités de réassurance. Le quatrième sous-fonds traite de la publicité et contient des affiches et des prospectus. Le cinquième est composé de quelques ouvrages sur les sciences actuarielles. L'entreprise Secur'Archiv SA a inventorié des registres jamais parvenus aux Archives cantonales, en voici la liste : Classeur fédéral (1963), Comptes (1941, 1955, 1966), Etat du portefeuille (1964), Gérance accidents (1940), Grand livre accidents (1940-1941, 1954), Grand livre vie (1906, 1909, 1910, 1911, 1912, 1914, 1940, 1942, 1947, 1950), Polizen (1924), Rapport fédéral (1910, 1929), Rentiers (2 volumes), Vie et accidents (1910).
Comprend : dossiers du service de renseignements, répertoires alphabétiques, listes chronologiques, imprimés, revues techniques.
Le Cartel vaudois étant surtout un auxiliaire des autres syndicats, on trouve en premier lieu une correspondance et des doubles de documents envoyés par ces syndicats. Il y a également la gestion d'événements spécifique, en particulier les défilés du 1er mai. Outre les documents sous forme papier, on trouve également des photographies. Un sous-sous-fonds (PP 908/28-111) est réservé aux conventions collectives du travail qui sont, depuis 1937, l'ossature de ce que l'on nomme, à défaut, la "Paix du travail". A travers elles, l'étude sociale du canton de Vaud durant tout le vingtième siècle en est facilitée car l'on peut suivre l'évolution des salaires, par exemple, ainsi que la plupart des problèmes ouvriers de 1903, la plus ancienne convention particulière à disposition, à 2003. Historique des syndicats vaudois : dès la seconde moitié du XIXe siècle l'idée « d'émancipation ouvrière » fait son chemin dans le canton de Vaud et une multitude de corporations voient le jour dans les différents corps de métier. Certaines sont très actives, voire de tendance anarchiste, d'autres sont plus réservées et suivent plutôt les mouvements moins radicaux comme le groupe du Grütli. Après les grèves au début du 20e siècle, le syndicalisme révolutionnaire aboutit à un fiasco et un rapprochement avec la Suisse alémanique se fit sentir. La reconquête des syndicats se fit à partir du sommet par l'action des fédérations de l'union syndicale suisse, qui créèrent une "Confédération romande du travail" mais cette voie aboutit à une impasse. En revanche, du côté cantonal et surtout parmi les salariés, la reconstruction réussit infiniment mieux et put compter sur l'aide efficace de militants suisses-allemands et de sections syndicales alémaniques dont certaines, notamment sur la Riviera,étaient solidement implantées chez nous. Il fallut néanmoins plusieurs années pour que le mouvement ouvrier retrouvât son équilibre et à la veille de la Première Guerre mondiale, l'entreprise était achevéeet, parallèlement, Parti socialiste, syndicats et coopératives avaient trouvé leur assiette. En 1922 le canton comptait un peu plus de 8000 syndiqués groupés dans les différentes fédérations de l'Union syndicale suisse (USS). Le secrétaire de l'Union syndicale de Lausanne fit un rapport : « Pour qui connaît le mouvement syndical de notre pays, on est frappé de l'infériorité de l'organisation ouvrière en Suisse romande et dans le canton de Vaud en particulier. La cause de cette infériorité pour notre canton réside dans l'éparpillement des forces. Que voyons-nous dans notre canton ? Un secrétariat local et trois secrétariats régionaux dont l'activité s'exerce sur plusieurs cantons. Le cartel serait formé de toutes les sections vaudoises et des sections de Fribourg et du Valais qui y adhéreraient. » (cf. 50e anniversaire 1929-1979 CSV). Le besoin d'un cartel vaudois se faisant donc nettement sentir, la création du Cartel syndical vaudois (CSV) se fit le 28 avril 1929. Dans le rapport cité de 1922 on invoque les différentes tâches qui seraient confiées au cartel : "Le cartel aura pour tâche d'intensifier la propagande, de renforcer les syndicats actuels et d'en créer de nouveaux. » Il secondera le travail des fédérations et de leurs secrétariat et s'occupera particulièrement des organisations qui ne possèdent pas de secrétariat ou qui ne se rattachent à aucune fédération centrale pour les y réunir, ou qui n'en possèdent pas encore. » Il devra se rendre à l'appel des organisations qui auront besoin de ses services et participera à leurs activités." (cf. ouvrage cité.) Ces divers points contiennent pratiquement l'entier de ce qui compose le fonds PP 908 et lorsqu'en octobre 2004, les syndicats Industrie et bâtiment (SIB), Fédération des travailleurs de la métallurgieetde l'horlogerie (FTMH), Fédération des travailleurs du commerce, des transports et de l'alimentation (FCTA) et Unia, syndicat du tertiaire (qu'il ne faut pas confondre avec le nouvel Unia), ont fusionnépour fonder le syndicat Unia, les dossiers particuliers à l'Union syndicale suisse et vaudoise et surtout au Cartel syndical vaudois ont été retrouvé dans les archives de ces entités.
Acte d'achat de la librairie Daniel-Louis Lacombe ; copies-lettres ; comptes rendus ; notices biographiques sur Daniel-Louis Lacombe
Ce fonds comporte des statuts, des procès-verbaux, de la correspondance, des imprimés et des conférences de plusieurs entités. Ainsi, il a été divisé en quatre sous-fonds : 1° Union vaudoise du commerce et de l'industrie 2° Association des industries vaudoises 3° Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie 4° Société des constructeurs-mécaniciens du canton de Vaud Il contient également des procès-verbaux et des documents financiers des sociétés immobilières appartenant à l'Association des industries vaudoises ainsi que des différentes caisses d'assurances de celle-ci.
Comprend un registre des stocks et mouvements de marchandises.
Rapport général 1876-1963; procès-verbaux du comité de 1882-1927 et des assemblées générales de 1876 à 1976; des coupures de presse en relation avec le nouvel hôpital orthopédique et Louis Nicod, médecin/chef, 1963-1976.
Correspondance, plans, convocations, rapports d'activité, documents en relation avec le matériel roulant et documents financiers.
Correspondance; comptes; publications et dossier sur le crématoire de Montoie; procès-verbaux des séances de comité et des assemblées générales; listes des membres; journaux des incinérations.
Comprend des documents administratifs et techniques en relation avec le tracé du Tramway du Sud-Ouest lausannois.
Fonds contenant: des procès-verbaux (livres et pièces annexes), correspondance (générale, privée et classée par thèmes et destinataires); documents financiers (Grand livres, livres de caisse, chèques postaux, frais généraux, rapports d'expertises, bilans, courrier de l'UBS et pièces comptables); fichier des personnes secourues; publication du BCA; objets divers.
Comprend la correspondance générale et particulière de l'entreprise, l'ensemble des éléments financiers de de fabrication, les documents commerciaux et de gestion de l'entreprise (enparticulier les affaires d'ouvriers, les foires fréquentées, les extensions et diversifications de l'entreprise) ; la présence de la famille Mercier dans l'Hôtel des Bains de Lavey et le Collège Galliard (Lausanne).
Le fonds contient les Annuaires du Registre professionnel du canton de Vaud (1943-1994), divisé en 2 parties : par localités et par groupes de professions, puis en 3 parties à partir de 1945 : par localité, par groupe de profession et par ordre alphabétique. Le Registre comptait 13 catégories de métiers, 14 dès 1948, à savoir : 1° Administration, 2° Alimentation, 3° Maçonnerie et génie civil, 4° Bâtiment, 5° Bois, articles en bois, ameublement, 6° Commerce, artisanat, industrie, divers, 7° Cuirs et peaux, 8° Culture et produits du sol, 9° Horlogerie, bijouterie, orfèvrerie (depuis 1948), 10° Hôtellerie et restauration, 11° Hygiène et produits chimiques, 12° Métaux et automobiles, 13° Papiers, arts graphiques, articles de bureau, publicité, 14° Textiles. Parmi les archives du Registre professionnelle se trouve le bulletin mensuel de l'Union vaudoise des associations industrielles, commerciales et des métiers intitulé « Le courrier » (1931 à 1993). Un certain nombre de livres de droit, de comptabilité ou d'histoire forme la bibliothèque. Le fonds comprend également de la correspondance, de la législation, des comptes, des dossiers individuels des entreprises et des dossiers suspendus des différentes catégories de métiers. Le fonds a ainsi été divisé en 5 sous-fonds : 1° Administration-organisation 2° Publications 3° Dossiers des entreprises 4° Dossiers des familles de métiers 5° Bibliothèque
Le fonds contient des archives administratives dont les procès-verbaux et la correspondance du Conseil d'administration et de direction et financières dont le Grand Livre. On trouve également des rapports d'activité, une collection des catalogues de vente édités par l'entreprise ainsi que des catalogues de vente de la concurrence en Suisse, en France, en Italie, en Autriche et en Allemagne. Journaux de l'entreprise (Le Lien, Buyère Actualité et Quat'Saisons, à usage interne, et le Journal de la Maison Charles Veillon à Lausanne, destiné aux clients de l'entreprise). Archives personnelles de Charles Veillon avec ses dossiers de recherche et ses différentes publications, ainsi que photographies de membres de la famille Veillon, remontant jusqu'au XIXe siècle. Livres de référence de la bibliothèque, surtout en matière économique. Affiches, graphismes, photographies et iconographie, enregistrements sonores et films, coupures de presse. A l'exception de quelques livres de comptes couvrant la période de 1905 à 1923, les archives de l'agence de La Chaux-de-Fonds sont quasi inexistantes jusqu'à la séparation des associées et l'installation de Charles Veillon à Lausanne en 1943. Des tableaux généraux donnant les principaux paramètres de l'évolution de l'entreprise commencent en 1939.
Comprend procès-verbaux, comptes, correspondance, rapports, photographies et coupures de presse.
Archives de la Société, siège central, appelée d'abord de 1846 à 1964 : Société vaudoise de secours mutuels, puis dès 1965, Société vaudoise et romande de secours mutuels, enfin dès 12 novembre 1986 Supra. Caisse maladie et accident pour la Suisse : Procès-verbaux du comité directeur, 27 août 1845-1999, 88 registres; Protocoles des assemblées générales, 1855-1876, 1 registre; Procès-verbaux des assemblées générales de la Fédération des Caisses de secours, 1912-1913, 1 registre; Grand livre, 1894-1911, 1 registre; Circulaires du comité central, 1871-1891, 1871-1923, 1930-1941, 3 registres; Copie-lettres, 1904-1930; Contrôle des sociétaires malades, 1914-1916, 1 registre avec répertoire; Réorganisation de la société (statuts, fonctionnements, 1934-1937), 2 registres; Correspondance, 1914-1941, 1 registre; Fonds de secours et de roulement, 1922-1927, documents isolés. Statuts, imprimés, rapports d'activité, 1900-1973; Papiers isolés pour quelqu'un qui voudrait refaire l'histoire de la société, mars1961, soit documents officiels (papier à lettres, formulaires) et statuts; livrets de sociétaires, 1888-1930; dossiers de membres de la Fédération des sociétés de secours mutuels de la Suisse romande (Genève, Neuchâtel, Caisse d'assurance infantile en cas de maladie, avec parents, formulaires, divers imprimés), réunis pour le centenaire de la société. Photographies encadrées de Abram-Daniel Meystre, 1812-1870, préfet de Lausanne, membre fondateur de la Société vaudoise de secours mutuels, le 27 août 1845, à Lausanne (la section de Lausanne se constitua en société cantonale indépendante de celle de Genève, le 14 juin 1846 - elle prit alors le nom de la Société vaudoise de secours mutuels); de Samuel Cuénoud, syndic de Lausanne et Jean Willenegger, mort le 5 mai 1943, à Renens; des délégués des sociétés de secours mutuels de Suisse romande, 1923, et de deux réunions de sociétaires, sans date. Archives des sections : Aubonne : procès-verbaux du comité, 1850 1869,1881-1895, 2registres;procès-verbaux des assemblées générales, 1929-1958. Avenches : procès-verbaux du comité, 1881-1922,1 registre Baulmes : procès-verbaux du comité, 1869-1894; procès-verbaux des assemblées générales, 1901-1918, 1920-1960, 3 registres, documents isolés : 1947-1954 Bex : procès-verbaux de l'assemblée générale et du comité, 1884-1936, 1 registre. Bière : procès-verbaux des assemblées générales, 1874-1959, 1 registre. Cully : procès-verbaux des assemblées générales, 1852-1882, 1 registre. Echallens : procès-verbaux des assemblées générales, 1901-1950. Gimel : procès-verbaux des assemblées générales, 1915-1965; caisse, 1952-1988; pièces isolées (procès-verbaux, rapports, imprimés), 1946-1954. Lausanne : procès-verbaux du comité, 1846-1918, 7 registres, livres de caisses, 1858, 1862, 1864-21865, 1906-1907, 1908-1909, 1910-1911, 1939-1944, 7 registres; certificats de propriété, 1905-1908, 1 registre et 1 enveloppe; circulaires, 1850-1872, 1892-1912, 2 registres et 1 enveloppe;copie-lettres, 1847-1872; plaque en émail "Société vaudoise desecours mutuels - Section Lausanne". Lucens : circulaires, lettres, rapports, 1887-1905, 1 cartable. Montreux: procès-verbaux du comité, 1870-1896, et des assemblées générales, 1870-1899, 1920-1979, 3 registres. Moudon : procès-verbaux des séances de comité, 1848-1868, et des assemblées générales, 1846-1880, 2 registres. Payerne : procès-verbaux des assemblées générales, 1926-1946, 1 registre. Saint-Cierges: procès-verbaux des séances de comité, 1894-1896, 1 registre et 1 enveloppe; procès-verbaux des assemblées générales, 1919-1949, 1 registre; Circulaires et lettres reçues, 1914-1918, 1 cartable, cotisations, 1939-1950, 1 registre; Livre de caisse, 1894-1931, 1 cahier; documents épars, 1944-1967. Vevey : procès-verbaux des séances de comité, 1929-1959, 1 registre.
Outre les documents sous forme papier, on trouve aussi des documents audiovisuels, des objets, des drapeaux, des affiches et de nombreux imprimés. La belle collection de 43 drapeaux, étendards et fanions (dont certains, vieux de plus d'un siècle), proviennent de formations syndicales insoupçonnées) Un sous-fonds est composé de livres et de divers autres imprimés traitant presqu'exclusivement des problèmes sociaux ainsi qu'une collection complète, de 1908 à 2003, des organes de presse de la Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie : Le Métallurgiste, La lutte syndicale, L'Evénement syndical et l'Apprenti. On trouve également les organes officiels du Syndicat Industrie et Bâtiment de 1929 à 1998, avec quelques lacunes, ainsi que les séries complètes des organes dela Fédération des travailleurs du commerce, des transports et de l'alimentation, Solidarité FCTA. Mais la grande majorité du fonds, qui se divise en deux grandes lignes : les secrétariats régionauxde Lausanne et les sections locales du canton, reste le résultat du travail de bureau : procès-verbaux, listes de membres, comptabilité, rapports divers, informations et directives pour les membres, pour les groupes de travail et de métiers certains avec des notes, quelquefois pertinentes, des secrétaires de section et naturellement toute une correspondance des plus diverse. On trouve enfin la gestion des manifestations, tant externes qu'internes, des cours et des nombreux camps, ainsi que l'aménagement des différents biens immobiliers, ainsi que d'une nombreuse revue de presse. Historique des syndicats vaudois à l'origine d'UNIA : en octobre 2004, les syndicats Industrie et bâtiment (SIB), Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie (FTMH), Fédération des travailleurs du commerce, des transports et de l'alimentation (FCTA) et Unia, syndicat du tertiaire créé en 1996 (qu'il ne faut pas confondre avec le nouvel Unia), ont fusionné pour fonder le syndicat Unia. Ils possédaient tous les trois des archives régionales datant du milieu du 19e siècle. En effet, dès la première moitié du 19e siècle de nombreuses fédérations, groupements et associations d'ouvriers commencent à se regrouper aux seins d'organisations plus importantes au niveau suisse bien que les organisations vaudoises ont eu plus de mal à se départir de leurs prérogatives. Les ouvriers de la métallurgie et de l'horlogerie fondèrent en 1915 la FTMH, cette même année la FCTA regroupe les meuniers, les tonneliers, les charbonniers, les jardiniers, les ouvriers du tabac, des brasseries, des boucheries, des laiteries, des charretiers, des cochers et des conducteurs, des nettoyeurs, des magasiniers des emballeurs et des garçons de course. En raison de la structure hétérogène des branches et dela rapide mutation structurelle dans le secteur tertiaire, l'effectif des membres de la FCTA commença à se replier à partir du milieu des années soixante. Quant aux ouvriers appartenant aux industriesdu bois, du bâtiment, des pierres et des terres, de la charpenterie, de la plâtrerie et peinture, ils fusionnèrent en 1920-1922 pour former la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB). En 1974 ce dernier syndicat prit l'appellation de Syndicat du bois et du bâtiment (SBB) et dix ans plus tard, en fusionnant avec la Fédération du personnel du textile, de la chimie et du papier (FTCP) deviendra le syndicat SIB. Pour chacun de ces syndicats un secrétariat régional romand (tous ont élu domicile à Lausanne) est créé ainsi que des sections locales dressées principalement sur les anciennes structures d'organisations ouvrières. Les procès-verbaux nous révèlent l'évolution de ces structures d'abord avec des séances organisées dans les arrières salles de cafés, ou simplement dans unlocal de l'entreprise où le secrétaire, ayant pris ses notes, les retransmet au propre chez lui sur un simple cahier d'écolier. On peut même dire que le terme de secrétaire syndical avait tout son sensdans la première moitié du XXe siècle, car c'est à lui que l'on demandait d'effectuer la correspondance, la comptabilité et il n'est pas rare de trouver subitement des pages blanches ou de lire dans ces cahiers que le président doit faire la synthèse des PV d'une certaine période faute de trouver un nouveau secrétaire, de noter à chaque séance une écriture différente, voire même une langue différente, où encore on retrouve un secrétaire seul à se présenter à la réunion, "Présent : 1" et après avoir retranscrit fidèlement l'ordre du jour il marque de dépit : "Lorsqu'il y a des revendications, il y a plus de personnes que de membres, ensuite tout le monde se désintéresse." Mais à partir du second tiers du siècle, les syndicats se développent, les secrétaires régionaux peuvent enfin accéderà un bureau et même avoir droit, pour certain, à une employée de bureau, polyvalente, il va sans dire. Plus les années avances plus la structure se complète et se professionnalise. Aux fils des ans lessecrétaires deviennent permanents, les délégués doivent suivre des cours, à la simple secrétaire s'ajoute les comptables, les employés de commerce, les aides de bureau et tout naturellement la paperasserie s'accroît en proportion, le simple rédigé manuscrit devient un polycopié, une photocopie et enfin un imprimé. C'est de tout cela qu'est constitué le fonds PP 907, où, si l'on retrouve bien les luttes syndicales, c'est surtout la vie des sections qui est représentée : les informations aux membres, les journaux comptables, les notes des secrétaires pour leur cours ou les présentations aux assemblées. C'est par le biais des rapports de consultations paritaires, des directives, des renseignements plutôt confidentiels sur les entreprises, que l'on suit le mouvement syndical, les grèves, les conflits. Sous les pavés la dactylographe et le secrétaire, le juriste et le militant. Mais nous y trouvons également ce qui égaie les bureaux : les excursions, les soirées de fin d'année et le partageavec les syndiqués des jours de stage à La Varlope ou au chalet du Moléson, des repas de fête telle la fameuse "soupe aux pois" de Sainte-Croix ou les soirées des jubilaires qui font le plein de souvenirs dans les têtes et remplir de photographies les cartons. N'oublions surtout pas la fête du travail où tous s'activent, préparation des discours, notes de frais et listing des membres. Naturellement la liste est bien incomplète dans ce résumé on l'on pourrai ajouter le chômage, les assurances sociales, les comités de solidarités, etc.